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VIANDE IN VITRO : SAUVEUR ENVIRONNEMENTAL ?

Aux vues de l’engouement médiatique autour de la viande de synthèse, les scientifiques s’interrogent.

En 2013, le monde découvrait le premier steak haché de viande synthétique, un aboutissement scientifique et idéologique, prometteur selon les défenseurs des causes environnementales et animales.

Six ans plus tard, certains chercheurs remettent en cause le bénéfice économique, éthique et environnemental d’une telle production. Penchons-nous sur ce dernier aspect.


Un espoir de sauver l'environnement ?


L’idée première d’une telle innovation était d’aboutir à une production de viande propre pour nourrir une population toujours plus grandissante. En partant des constats liés à l’impact de l’élevage animal, à comprendre la déforestation de masse, une émission de plus de 14 % des gaz à effet de serre mondiaux, une consommation excessive d’eau, ainsi que la pollution de celle restante, les promesses étaient ambitieuses.

Les scientifiques à l’origine de cette avancée, évaluaient les résultats à une diminution de plus de 96 % de la production de gaz à effets de serres, et une économie de 95 % de l’eau consommée.

Cependant, avec du recul, les études actuelles tendent à casser le mythe instauré en 2013. En effet, comment peut-on prévoir avec certitudes la consommation en ressources environnementales d’une telle production industrielle ? D’autres études, beaucoup plus pessimistes, affirment que la viande de culture ne réduirait que d’environ 7 % les émissions, tandis que d’autres pensent que celle-ci serait plus polluante encore sur le long terme.

Quoi qu’il en soit, d’après une étude de l’INRA, 50 % de la population mondiale est réticente à l’idée de consommer un tel produit, et celui-ci ne risque pas d’atterrir dans nos rayons de si tôt de par son coût de production. De quoi laisser le temps au monde de la science de préciser son expertise, et de trouver des solutions aux problèmes rencontrés.





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